Pétrole: la baisse de l'offre ralentit en février (Opep)
Le mois dernier, la production de pétrole mondiale a atteint 95,88 millions de barils par jour (mbj), soit une baisse de 210.000 barils par jour (bj) par rapport à janvier, mais elle est restée stable sur un an, détaille l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, dans son rapport mensuel.
L'OPEP à elle seule n'a vu sa production baisser que de 140.000 bj en février, à 31,96 mbj, contre un déclin bien plus significatif de 890.000 bj enregistré en janvier, précise-t-elle en citant des sources secondaires.
Les membres du cartel s'étaient accordés en novembre pour réduire leur production de 1,2 mbj à partir du 1er janvier pour une période de six mois renouvelable. En décembre, des pays non membres du cartel, emmenés par le plus grand producteur mondial de brut, la Russie, avaient décidé de faire de même à un niveau de 558.000 barils par jour.
Ces réductions visent à permettre à un marché inondé d'or noir depuis mi-2014 de se rééquilibrer, et à des cours déprimés de se redresser.
Mais la remontée de la production de pétrole aux Etats-Unis a porté un coup à la remontée des prix observée depuis fin 2016: la semaine dernière, le Brent est ainsi repassé sous la barre des 52 dollars le baril, tandis que le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a franchi en baisse le seuil des 50 dollars le baril.
De fait, selon les prévisions du cartel, l'offre pétrolière des pays hors OPEP devrait croître davantage qu'anticipé en 2017, en raison de perspectives de production revues à la hausse au Canada et aux Etats-Unis.
(c) AFP