Le pétrole se stabilise mais la production américaine inquiète encore
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 51,40 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 3 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'avril cédait 12 cents à 48,37 dollars.
"Le marché du pétrole a commencé la semaine sur le même sentiment négatif qui régnait la semaine dernière. L'annonce vendredi soir que l'activité américaine continue d'augmenter, avec huit puits actifs supplémentaires (selon les données de l'entreprise privée Baker Hughes, NDLR), a ajouté de l'eau au moulin des pessimistes", ont résumé les analystes de PVM.
Les prix du baril ont effacé la hausse enregistrée fin 2016, au moment où l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, dont la Russie, avaient annoncé un accord pour limiter leur production et permettre au marché de retrouver l'équilibre.
"L'accord des producteurs semble avoir un effet plus que modéré sur le surplus de l'offre pour l'instant, avec des hausses importantes des réserves américaines sur trois des quatre dernières semaines", a résumé Craig Erlam, de Oanda.
La hausse des prix qui s'en est suivie a permis aux producteurs privés américains de relancer leurs extractions non conventionnelles et plus coûteuses.
(c) AFP