Le pétrole tente un rebond à New York à l'issue d'une mauvaise semaine
Vers 14H10 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, gagnait 37 cents à 49,65 dollars sur le contrat pour livraison en avril au New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Le marché essaie de reprendre pied, comme c'était prévisible (...) après les déclins massifs de cette semaine", a résumé John Kilduff, d'Again Capital.
Vendredi, le marché obtenait le soutien d'un affaiblissement du dollar après de pourtant bons chiffres sur l'emploi aux Etats-Uns: les échanges libellées étant libellés en monnaie américaine, ils en deviennent mécaniquement moins coûteux.
"Mais, plus largement, le marché continue de s'inquiéter d'un échec de l'accord entre les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres pays", a prévenu M. Kilduff.
Ces accords prévoient des baisses de production avec des quotas précis pour chaque signataires et ils avaient largement contribué à soutenir le marché lors des derniers mois.
Mais "les marchés pétroliers sont maintenant retombés au plus bas depuis que les membres de l'OPEP avaient trouvé un accord le 30 novembre", ont souligné dans une note les experts de Commerzbank. "Plus de deux mois après l'entrée en vigueur des baisses de production, on ne voit toujours pas de signe d'un rééquilibrage du marché du pétrole."
Au contraire, beaucoup d'observateurs jugent que c'est la hausse persistante des réserves américaines de brut à des records qui a déclenché la chute des cours cette semaine, les Etats-Unis n'étant pas impliqués dans les accords et leurs compagnies en profitant même pour faire repartir leur activité.
(c) AFP