Le pétrole en léger rebond, mais l'offre surabondante inquiète toujours
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 52,37 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 34 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'avril gagnait 20 cents à 49,48 dollars.
Fin novembre, les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s'étaient accordés pour limiter sa production dans le but de permettre au marché de retrouver l'équilibre, alors que la surabondance de l'offre faisait chuter les cours.
"Après plusieurs mois d'un calme inhabituel, les marchés ont corrigé à la baisse de façon marquée cette semaine. Cela a été déclenché par une hausse nette des réserves américaines", ont noté les analystes de Morgan Stanley qui estiment cependant que le rééquilibrage du marché aura lieu au deuxième semestre.
Cette hausse des réserves fait en effet douter les investisseurs qui faisaient confiance à l'OPEP, qui annonce depuis deux mois que ses membres respectent son accord.
"Plusieurs études extérieures font bien état d'un respect de l'accord de l'OPEP depuis deux mois, mais cela ne se traduit pas par une baisse des réserves. Les stocks américains atteignent des niveaux record, et sont suffisants pour couvrir les besoins des Etats-Unis en importation sur deux mois", ont estimé les analystes de Commerzbank.
(c) AFP