Le pétrole sous les 50 dollars à New York où les stocks américains inquiètent
Vers 17H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 51,90 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,21 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'avril cédait 1,24 dollar à 49,04 dollars.
Vers 11H00 GMT, le baril de Brent est tombé à 51,60 dollars, au plus bas depuis le 1er décembre, tandis que le baril de WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. reculait à 48,79 dollars, au plus bas depuis le 30 novembre.
"Les marchés ont reculé avec une forte hausse des réserves américaines de brut", ont commenté les analystes de Inenco.
"Les données de l'EIA (Energy Information Administration, agence du département américain de l'Énergie ou DoE) font état d'une hausse de 8,2 millions de barils la semaine dernière, ce qui montre que les réserves américaines restent au plus haut malgré les efforts de l'OPEP", ont-ils détaillé.
L'OPEP avait permis aux cours du pétrole de dépasser les 50 dollars en annonçant fin 2016 s'attaquer au problème de surplus de l'offre en réduisant sa production et celle de ses partenaires pour les six premiers mois de 2017.
Mais les producteurs américains de pétrole non conventionnel ont profité de la hausse des prix pour augmenter le débit, ce qui estompe l'effort de l'OPEP.
"La volatilité pourrait rester de mise tant que les réserves américaines ne sont pas entamées, mais nous nous attendons à ce que les stocks des pays de l'OCDE commencent à reculer de façon significative en 2017, grâce aux baisses de production de l'OPEP et à la demande mondiale en hausse", ont tempéré les analystes de Société Générale.
(c) AFP