Le pétrole ploie sous la forte hausse des stocks américains de brut
Les prix du pétrole baissaient en cours d'échanges européens, tirés à la baisse par le niveau toujours élevé de l'offre mondiale de brut dans un marché sans grande direction.
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 54,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,12 dollar par rapport à la clôture de mardi et à son niveau le plus faible en un mois.
Le marché du pétrole a enchaîné un deuxième jour de faiblesse mercredi, "après la publication de données montrant une nouvelle hausse des stocks américains" de brut, a relevé Jasper Lawler, analyste chez London Capital Group.
"La recrudescence de la production américaine de pétrole de schiste associée à une hausse continue du nombre de puits de forage en activité diminue la confiance dans la capacité de l'accord de limitation de production de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) à mettre un terme à l'excès d'offre" qui plombe le marché, a expliqué l'analyste.
Lors de la semaine achevée le 3 mars, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 8,2 millions de barils pour atteindre 528,4 millions de barils, selon les données publiées mercredi par le département américain de l'Énergie (DoE), alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient de façon médiane sur une progression de seulement 2 millions.
Les investisseurs faisaient peu de cas d'informations plus haussières pour les cours publiées ces derniers jours.
La Chine a ainsi enregistré une hausse des importations de pétrole brut en février et le ministre saoudien de l'Énergie Khaled al-Faleh a estimé mardi que l'équilibre entre l'offre et la demande mondiale était en voie d'amélioration, grâce à l'accord de limitation de la production de l'OPEP, conclu fin 2016 par ses membres et avec d'autres producteurs dont la Russie.
(c) AFP