Le pétrole monte un peu mais le marché reste sans grande direction
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 56,05 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 4 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'avril gagnait 12 cents à 53,32 dollars.
Les cours restent tiraillés entre, d'un côté, un certain optimisme lié à des signes d'application de l'accord de limitation de la production signé en fin d'année dernière par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et certains pays partenaires, et, de l'autre, une offre en provenance des États-Unis toujours abondante.
Les investisseurs attendaient la publication du niveau hebdomadaires des réserves américaines de pétrole. Selon la prévision médiane des analystes sondés par l'agence Bloomberg, le département américain de l'Énergie (DoE) devrait annoncer une nouvelle hausse des réserves américaines de brut, de 1,4 million de barils lors de la semaine close le 3 mars, pour atteindre un nouveau record.
Les réserves d'essence devraient avoir pour leur part baissé de 2 millions de barils, et celles de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) perdu 1 million de barils.
Dans ce contexte, les investisseurs faisaient peu de cas des risques de perturbation dans les exportations libyennes d'or noir après que des groupes islamistes se sont emparé au cours du weekend d'installations pétrolières dans le nord-est du pays.
Et pour Mike van Dulken et Henry Croft, analystes chez Accendo Markets, la possibilité d'une progression des cours du pétrole est "limitée par un dollar renforcé qui tempère la demande des investisseurs pour l'or noir".
(c) AFP