Le pétrole recule après la baisse de la prévision de croissance chinoise
Vers 11H05 GMT (12H05 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 55,57 dollars sur l'Intercontinental Ex change (ICE) de Londres, en baisse de 33 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'avril cédait 33 cents à 53,00 dollars.
"Des acteurs du marché pointent du doigt la baisse des prévisions de croissance de la Chine. D'autres soulignent que la Russie ne diminue pas sa production aussi vite qu'elle l'avait promis", ont expliqué les analystes de Commerzbank.
"On attend une croissance d'environ 6,5%, même si nous nous efforcerons de faire mieux", a déclaré dimanche le Premier ministre Li Keqiang devant les près de 3.000 membres du Parlement chinois.
Quant à la Russie, "Selon le ministre de l'Energie, la production a atteint 11,11 millions de barils par jour (mbj) en février, soit son niveau de janvier", ont noté les analystes de Commerzbank.
La Russie s'était engagée aux côtés de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres grands producteurs à abaisser sa production sur les six premiers mois de 2017, mais de nombreux pays ne respectent pas ces promesses.
Mais certains pays diminuent leur production de manière involontaire.
Les forces de l'homme fort de l'est libyen, Khalifa Haftar, ont perdu un important site pétrolier pris par des groupes islamiques, a annoncé son porte-parole samedi.
(c) AFP