Le pétrole recule, l'Irak et le dollar fort inquiètent
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 55,43 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 93 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'avril cédait 92 cents à 52,91 dollars.
"Des données de presse montrent que les exportations irakiennes ont augmenté en février, ce qui confirmerait que la production de l'OPEP a augmenté sur le mois, et ce qui remet en cause les propos du secrétaire général de l'OPEP, Mohammed Barkindo, qui estime que les pays du cartel respectent à 90% leurs objectifs de baisse de production", a commenté Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
L'OPEP cherche à rééquilibrer le marché mondial en limitant l'offre à travers un accord conclu fin 2016 qui demande à chacun de ses participants de contrôler sa production.
Mais le gouvernement irakien, qui arguait que le pays devrait être exempté d'un objectif de production car les revenus du pétrole lui permettent de lutter contre l'organisation terroriste Etat Islamique, semble donc s'éloigner de ces productions-cibles.
"Avec une hausse des réserves américaines, et un dollar américain qui semble parti pour monter, les cours souffrent", a résumé Michael Hewson.
(c) AFP