Le pétrole recule face aux stocks américains et à la hausse du dollar
Vers 11H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 55,89 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 46 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'avril cédait 47 cents à 53,36 dollars.
Les réserves commerciales de brut ont monté de 1,5 million de barils sur la semaine pour atteindre 520,2 millions de barils au 24 février.
"Les raffineries ont continué d'augmenter la cadence de leur production, mais une hausse des importations a contre-balancé cet effort. A 9,03 millions de barils par jour, la production américaine atteint son niveau le plus élevé en un an", ont expliqué les analystes de Commerzbank.
La hausse des réserves américaines met en exergue les limites de l'accord de l'OPEP de baisse de sa production, conclu fin 2016 pour abaisser les réserves mondiales et rééquilibrer le marché, sur lequel pèse une abondance de l'offre.
"Les cours de brut souffrent de la hausse du dollar, qui se réveille", a par ailleurs souligné Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
Le dollar grimpe car de nombreux responsables de la Réserve fédérale américaine (Fed) se sont prononcés pour une hausse prochaine de son taux directeur, ce qui rendrait le dollar plus rémunérateur.
(c) AFP