Le pétrole recule, la production russe inquiète
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 55,32 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 61 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance à cédait 76 cents à 53,29 dollars.
"Les pays non-membres de l'OPEP tarderaient à atteindre leurs objectifs de baisse de production, et le ministre iranien du pétrole a dores et déjà exclu une extension de l'accord au-delà des six premiers mois de 2017", a expliqué Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
La Russie, l'un des plus grands producteurs mondiaux qui s'est engagé à limiter sa production de 300.000 barils par jour est particulièrement observée.
"La production russe aurait reculé de 127.000 barils en février, par rapport aux niveaux de référence d'octobre, bien en deçà des objectifs affichés", se sont inquiétés les analystes de PVM.
La Russie avait déjà annoncé qu'elle ne respecterait son objectif qu'à la fin du mois d'avril.
"Cela nous permettra en mai et juin de produire exactement 300.000 barils par jour de moins qu'en octobre", a déclaré le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, fin février.
Selon un consensus d'analystes établi par Bloomberg, les réserves de brut au 24 février auraient augmenté de 3 millions de barils.
(c) AFP