Le pétrole en léger recul, les investisseurs attendent un signal fort
Vers 11H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 55,77 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 16 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en avril cédait 11 cents à 53,93 dollars.
"A voir les mouvements des prix des trois derniers mois, l'attente d'une demande mondiale en bonne santé et l'accord de limitation de producteurs, membres et non-membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), ont amené les cours à un point d'équilibre et a réduit la volatilité du marché", ont commenté les analystes de PVM.
La hausse des prix est toutefois limitée par la reprise des extractions de pétrole américain, les groupes privés n'ayant pas participé à l'accord de limitation de la production et la remontée des cours favorisant les forages plus coûteux de pétrole de schiste ou en eaux profondes.
A plus long terme, "il est difficile de trouver des investisseurs qui parient sur une hausse des cours dans les prochaines années. De nombreux acteurs estiment toujours que le développement du marché des voitures électriques va limiter la demande de pétrole, et ils restent sceptiques sur une baisse marquée de l'offre dans les deux prochaines années qui serait due au manque d'investissements", comme l'Agence Internationale de l'Energie (AIE) ne le craint, ont prévenu les analystes de UniCredit.
(c) AFP