Le pétrole remonte, hausse moins forte qu'attendue des réserves américaines
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 56,46 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 62 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 74 cents à 54,33 dollars.
Lors de la semaine achevée le 17 février, les réserves commerciales de brut ont monté de 600.000 barils pour atteindre 518,7 millions de barils, un niveau jamais vu, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient de façon médiane sur un bond de 3,25 millions de barils.
Les investisseurs semblaient déjà s'attendre à des chiffres moins défavorables que les prévisions des analystes, puisque l'American Petroleum Institute (API) avait préparé les esprits la veille au soir en tablant carrément sur une baisse des stocks de brut, ce qui a permis au cours du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. d'atteindre 54,94 dollars le baril vers 16H00, au plus haut depuis le début de l'année.
"Les prix avaient grimpé, mais même selon les données de l'API, la baisse de 880.000 barils est une piqûre de moustique face aux millions de barils qui s'accumulent depuis le début de l'année. Si les marchés pensent vraiment qu'il s'agit d'un signal de rééquilibrage du marché, c'est irrationnel", a prévenu Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
(c) AFP