Le pétrole recule, la crainte d'une surabondance de l'offre reprend les marchés
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 55,73 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 93 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'avril, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, cédait 83 cents à 53,50 dollars.
Le cartel a annoncé fin 2016 un accord de limitation de la production mondiale pour permettre au marché de se rééquilibrer et aux réserves mondiales de redescendre de leurs niveaux records.
Mais si le cartel applique à plus de 90% les contraintes qu'il s'est imposé, les pays producteurs non-membres qui se sont joints à l'accord ne respectent qu'à hauteur de 50% les limitations demandées, a affirmé mercredi à Londres Mohamed Saleh al-Sada, président en exercice de l'OPEP et ministre qatari du Pétrole.
"La question reste de savoir combien de temps l'OPEP réduira sa production, car l'accord n'engage pour l'instant que jusqu'en juin", a rappelé Enrico Chiorando.
La production américaine de pétrole de schiste, qui n'est pas contrôlée par cet accord et qui a repris de plus belle depuis que les prix ont remonté, inquiète également les investisseurs, qui examineront avec attention les données hebdomadaires sur les réserves américaines qui seront publiées en cours de séance européenne jeudi par le Département américain de l'Energie.
Selon la médiane d'un consensus d'analystes compilé par Bloomberg, les réserves de brut auraient augmenté de 3,25 millions de barils sur la semaine s'achevant le 17 février.
(c) AFP