Le pétrole baisse un peu au lendemain d'une forte hausse
Vers 11H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 56,32 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 34 cents par rapport à la clôture de mardi. Le cours du Brent était monté mardi à 57,45 dollars, son niveau le plus élevé en près de trois semaines.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, cédait 31 cents, à 54,02 dollars. Le prix du WTI était monté mardi à 54,68 dollars, son niveau le plus fort depuis début janvier.
Fin 2016, les membres de l'OPEP et une dizaine de pays partenaires ont signé un accord visant à réduire leur production, un pacte que le cartel a déjà assuré à la mi-février respecter à 90%.
"L'optimisme sur le fait que les baisses de production de l'OPEP permettent effectivement un rééquilibrage de l'excédent d'offre a déclenché un regain d'achats sur le marché", ont observé Mike van Dulken et Henry Croft, analystes chez Accendo Markets.
"Cependant, la force du dollar face à l'euro pourrait dissuader les investisseurs", car elle rend les achats de pétrole, libellés dans la monnaie américaine, plus onéreux pour les acheteurs munis d'autres devises, ont prévenu les analystes.
Ainsi, certains investisseurs s'assuraient quelques bénéfices mercredi en effectuant quelques ventes d'or noir.
En outre, le contexte général sur le marché du pétrole reste tendu car si les actions de l'OPEP et de ses partenaires pointent vers un resserrement de l'offre, le fait est que les niveaux de production et de réserves aux États-Unis sont élevés et tendent à peser sur un marché où la demande reste terne.
Selon la prévision médiane des analystes sondés par l'agence Bloomberg, les stocks de brut devraient s'être de nouveau étoffés, de 3,5 millions de barils, lors de la semaine close le 17 février.
(c) AFP