Le pétrole monte malgré la hausse du nombre de puits américains
Vers 11H10 GMT (12H10 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 56,21 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 40 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars gagnait 33 cents à 53,73 dollars.
La faiblesse du dollar favorise les investisseurs utilisant d'autres devises pour acheter des barils, puisque le billet vert est la monnaie de référence des cours du brut.
Par ailleurs, les investisseurs restaient focalisés sur la limitation de l'offre venue de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
"Le consensus sur les marchés reste que l'accord de l'OPEP et d'autres producteurs non membres du cartel permet de limiter l'offre, qui se rapproche du niveau de la demande", ont résumé les analystes de PVM, qui se tournaient par ailleurs vers la réunion de l'OPEP en mai pour savoir si l'accord, conclu pour les six premiers mois de 2017, serait renouvelé.
"La position de l'Arabie Saoudite (premier exportateur mondial et figure de proue de l'OPEP, NDLR) est que le marché aura retrouvé l'équilibre mi-2017, et que l'accord n'aura pas besoin d'être renouvelé au-delà de juin. Nous verrons en mai si le Royaume se tient à ce message", ont anticipé les experts de PVM.
(c) AFP