Le pétrole baisse un peu, le marché peine toujours à trouver un cap
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 55,32 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 43 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars perdait 18 cents à 52,93 dollars.
"Le marché reste tiraillé entre les baisses de production de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et la surabondance chronique de l'offre", ont relevé les analystes de Inenco.
Malgré les signes de respect de l'accord de limitation trouvé en fin d'année dernière par l'OPEP et ses partenaires, l'offre reste surabondante du fait en particulier d'une hausse de la production américaine, notamment de pétrole de schiste, car les producteurs de ce type d'or noir coûteux à extraire profitent de la récente hausse des cours pour relancer certaines opérations.
Et "mercredi les stocks américains ont mis en lumière l'étendue de l'excès d'offre", a-t-on souligné chez Inenco.
Le département américain de l'Énergie (DoE) a fait état d'une hausse de 9,5 millions de barils des réserves de brut aux États-Unis lors de la semaine achevée le 10 février, après avoir rapporté un bond de 13,8 millions de barils de ces mêmes réserves lors de la semaine précédente.
Dans ce contexte, les cours peinaient à profiter pleinement d'un accès de faiblesse du dollar.
(c) AFP