Sans élan, le pétrole termine en légère hausse à New York
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a avancé de 27 cents à 53,20 dollars sur le contrat pour livraison en mars au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord a avancé de 38 cents à 55,97 dollars sur le contrat pour livraison en avril à l'Intercontinental Exchange (ICE).
Depuis plus de deux mois, le baril oscille à New York dans une fourchette comprise entre 50 et 55 dollars le baril.
"Le marché va et vient et je ne vois pas ce qui pourrait le faire sortir de cette tendance dans le futur proche", a commenté Kyle Cooper, de IAF Advisors.
La séance de mardi n'a pas fait exception, la nette hausse à l'ouverture a progressivement été tempérée par l'approche de la publication des chiffres sur les réserves de pétrole aux Etats-Unis.
Selon la prévision médiane des analystes sondés par l'agence Bloomberg, les stocks de brut devraient s'être étoffés de 3,5 millions de barils lors de la semaine achevée le 10 février.
Les réserves d'essences devraient avoir grossi de 550.000 barils et celles de produits distillés baissé de 750.000 barils.
Quotas de production
Du côté de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), "nous avons eu de bonnes indications du respect des accords", a estimé Mike Lynch, de Strategic Energy & Economic Research.
Le rapport mensuel du cartel publié lundi, après celui de l'Agence internationale de l'Energie vendredi, a confirmé une réduction importante de la production du cartel en janvier, premier mois d'application des quotas de production.
Ces quotas de production ont été institués par deux accords, l'un au sein de l'OPEP et l'autre avec ses partenaires, conclus fin novembre et début décembre.
L'annonce de ces limitations de la production avaient relancé le baril, lui permettant de franchir la barre des 50 dollars à New York.
Effet collatéral, la coûteuse exploitation de gisement de pétrole de schiste aux Etats-Unis est redevenue rentable et les extractions sont reparties à la hausse.
Les investissements dans le pétrole de schiste devraient progresser de 35% en 2017 aux Etats-Unis, selon le rapport mensuel de l'OPEP.
(c) AFP