Le pétrole poursuit sa hausse, le marché reste sans direction forte
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 55,48 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 36 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars gagnait 54 cents à 52,88 dollars.
Selon certains analystes, les marchés se sont focalisés sur la baisse des stocks d'essence, laissant de côté la hausse de 13,8 millions de barils de brut pour la semaine achevée le 3 février.
"Selon les données du DoE, les réserves d'essence ont reculé de 869.000 barils, ce qui a permis aux cours de se stabiliser. Depuis le début de l'année, les prix du Brent ne sont pas sortis d'une fourchette allant de 54 dollars à 57,50 dollars", ont estimé les analystes de Inenco.
"Les marchés balancent entre un pessimisme né d'une demande pâlissante en Chine et de réserves élevées aux Etats-Unis d'une part, et un optimisme lié aux tensions géopolitiques (qui pourraient limiter l'offre, NDLR) et des baisses des extractions de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole d'autre part", ont-ils détaillé.
Le cartel et ses partenaires se sont en effet engagés à limiter leurs extractions sur les six premiers mois de 2017, un engagement auquel ils semblent se tenir, selon les données indépendantes de janvier.
(c) AFP