Le pétrole ouvre en hausse à New York, surmontant les stocks américains
Vers 14H05 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, prenait 63 cents à 52,97 dollars sur le contrat pour livraison en mars au New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Les investisseurs avaient parié à la baisse parce qu'ils s'attendaient à une forte hausse des réserves de brut. Après la publication des chiffres ils sont repassés à l'achat", a expliqué Mike Lynch de Strategic Energy and Economic Research.
Si cette hausse est bien supérieure au consensus des analystes interrogés par l'agence Bloomberg, la fédération privée American Petroleum Institute (API) avait largement préparé le terrain avec ses estimations publiées mardi.
Sans vouloir minimiser l'ampleur de la progression des stocks de brut, les analystes remarquaient que les chiffres du DoE contenaient par ailleurs d'autres aspects plus positifs.
Contrairement aux attentes, les réserves d'essence ont reculé de 900.000 barils et les produits distillés sont restés stables.
"La baisse des stocks d'essence est attribuable principalement à une hausse de la demande, ce qui a compensé une production d'essence plus élevée", ont expliqué les analystes de Commerzbank dans une note.
Pour l'analyste Olivier Jakob, de Petromatrix, la hausse des cours depuis la publication du rapport sur les stocks américains ne devrait toutefois pas durer.
Après s'être envolé au dessus de 50 dollars le baril fin 2016 sur les promesses de réduction de l'offre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires, les cours ne trouvent pas de tendance forte depuis le début de l'année.