Le pétrole remonte, mais les analystes restent circonspects
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 55,71 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 59 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars gagnait 54 cents à 52,88 dollars.
"Comment l'expliquer ? En partie parce que les données publiées par l'API (American Petroleum Institute, fédération professionnelle dont les données sont jugées moins fiables par les marchés, NDLR) avait fait état dès mardi soir d'une hausse encore plus marquée des réserves de brut", ont commenté les analystes de Commerzbank.
"Mais cela ne doit pas cacher que le rapport du DoE n'est pas positif pour le marché", ont-ils prévenu, avant de conclure que "les prix actuels ne devraient pas durer".
Pour l'analyste Olivier Jakob, de Petromatrix, la hausse après la publication du DoE ne devrait pas durer.
"Cela fait deux semaines que nous commentons sur de forts achats au lendemain de la publication du DoE, et nous avons répété l'opération cette semaine. Un opérateur de marché a visiblement une stratégie en place, mais nous restons dans la même fourchette de prix, car les investisseurs s'inquiètent ensuite d'un optimisme trop marqué et les prix reculent à nouveau, comme cela a été le cas lundi et mardi de cette semaine", a-t-il tranché.
(c) AFP