Le pétrole recule, la hausse de la production américaine inquiète
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 54,90 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 82 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars cédait 1 dollar à 52,01 dollars.
"Pour l'instant, le pétrole subit le plus fort recul sur deux jours depuis un mois. Vendredi dernier, les données montraient qu'une très large majorité des investisseurs pariaient sur une hausse des cours, ce qui n'était pas soutenable sur la durée", a commenté Jasper Lawler, de London Capital Group.
"Il semblerait que l'OPEP et ses partenaires, dont la Russie, tiennent leur promesse de réduire leur production, et ce qui a soutenu les prix la semaine dernière. Mais le danger vient désormais des Etats-Unis", a-t-il ajouté.
Les producteurs indépendants américains, dont les coûteuses extractions de pétrole de schiste sont à nouveau rentables avec la hausse des prix du brut, ont dernièrement augmenté la cadence.
Selon un consensus compilé par Bloomberg, les analystes attendent des données du département américain de l'Energie (DoE) sur les réserves pour la semaine achevée le 3 février une hausse des stocks de brut de 2,5 millions de barils, des stocks d'essence de 1,5 million de barils et des stocks de produits distillés de 500.000 barils.
(c) AFP