Le pétrole ouvre en petite hausse à New York, soutenu par l'Iran et le dollar
Vers 14H20 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, prenait 19 cents à 54,07 dollars sur le contrat pour livraison en mars au New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Il y a un peu d'inquiétude sur la rhétorique utilisée par le gouvernement Trump concernant l'Iran", a indiqué John Kilduff de Again Capital.
Cet accord avait ouvert la porte à la levée d'une grande partie des sanctions économiques il y a un an, permettant aux exportations pétrolières et gazières du pays de doubler.
Les déclarations de Donald Trump font "grimper la prime de risque géopolitique", a estimé M. Kilduff.
Par ailleurs, les investisseurs voient toujours d'un bon oeil les dernières informations concernant le respect des promesses de limitation des extractions de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires.
Depuis le 1er janvier deux accords de réduction de l'offre de l'OPEP sont entrés en vigueur, l'un en son sein et l'autre avec des pays extérieurs comme la Russie.
"Selon des sources du secteur, la Russie a également réduit sa production de 100.000 barils par jour en janvier", ont rapporté les experts de Commerzbank dans une note, ce qui venait s'ajouter à une série de signes dans l'ensemble encourageants concernant le cartel.
Le billet vert repartait à la baisse jeudi, ce qui favorise les cours du brut, libellé en dollar, en augmentant mécaniquement le pouvoir d'achat des opérateurs utilisant d'autres devises.
(c) AFP