Le pétrole poursuit sa hausse, dopé par le dollar faible et l'Opep
Vers 12H00 GMT (13H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 57,21 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 41 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars gagnait 26 cents à 54,14 dollars.
Les cours de du pétrole profitaient en partie de la baisse du dollar, affecté par la prudence de la Réserve fédérale américaine qui n'a pas confirmé une hausse de son taux directeur dans les prochains mois.
La baisse du billet vert, qui sert de monnaie de référence aux cours du pétrole, permet aux investisseurs utilisant d'autres devises de réaliser des achats à bon compte.
Les marchés scrutaient par ailleurs les données sur la production des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs partenaires, qui se sont engagés à réduire leurs extractions dans l'espoir de permettre au marché de retrouver l'équilibre.
"Il semble assez clair que les pays se sont tenus à leurs engagements. Selon nos estimations, la production de l'Arabie Saoudite (premier exportateur mondial) a reculé à 10,1 millions de barils par jour et celle de l'Irak à 4,4 millions de barils par jour", ont estimé les analystes de JBC Energy.
Ces derniers restaient cependant prudents.
(c) AFP