USA: hausse plus forte que prévu des stocks de brut
Lors de la semaine achevée le 27 janvier, les réserves commerciales de brut ont avancé de 6,5 millions de barils pour atteindre 494,8 millions de barils. Les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient, de façon médiane, sur une hausse de seulement 3 millions.
Les estimations de la fédération privée American Petroleum Institute (API) tablaient en revanche sur une hausse à peine inférieure aux chiffres du DoE.
Le DoE a également fait état d'un bond de 3,9 millions de barils des réserves d'essence, qui se révèle là-aussi supérieur à la hausse de 1,5 million prévue par les experts interrogés par Bloomberg.
Elles affichent une hausse de 1,1% par rapport à la même période de l'année passée et se maintiennent au-dessus de limite supérieure de la fourchette moyenne à cette époque.
De leur côté, les stocks de produits distillés (fioul de chauffage, gazole...) ont enregistré une hausse de 1,6 million de barils, alors que les experts de Bloomberg comptaient sur un déclin de 500.000 barils.
Ils s'inscrivent en hausse de 6,9% par rapport à la même époque de l'année précédente et sont bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période.
- Baisse à Cushing
Très surveillée par les analystes dans un contexte d'accord de baisses de production entre d'autres pays, la production américaine a reculé de 46.000 barils par jour (b/j), à 8,915 millions de barils par jour (mbj).
Toutes catégories confondues, les stocks américains pétroliers ont avancé de 5,3 millions de barils.
Les raffineries américaines ont un peu ralenti la cadence, fonctionnant à 88,2% de leurs capacités, contre 88,3% la semaine précédente.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 19,3 mbj de produits pétroliers, soit une baisse de 1,9% par rapport à la même époque de 2016.
La demande d'essence a baissé de 5,7% alors que celle de produits distillé a avancé de 5,0% sur la même période, dans les deux cas sur un an.
"Le recul au terminal de Cushing compense en partie une tonalité globale poussant à la baisse", a mis en avant Tim Evans de Citi dans une note.
(c) AFP