Le pétrole remonte grâce à un accès de faiblesse du dollar
Vers 17H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 55,87 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 64 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 76 cents à 53,39 dollars.
Les cours de l'or noir remontaient mardi, profitant d'un accès de faiblesse du dollar, dû aux propos du conseiller économique de Donald Trump Peter Navarro, qui a accusé l'Allemagne de maintenir délibérément l'euro à un bas niveau pour favoriser ses exportations.
Cette accusation, perçue par les marchés comme le signal que la nouvelle administration américaine ne chercherait pas à redonner de la valeur au dollar, a fait chuter le billet vert.
Comme la monnaie américaine est utilisée pour fixer le prix des barils, sa baisse gonfle le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises.
Mais les prix de l'or noir renouaient tout juste avec leurs niveaux de vendredi dernier.
"Les marchés du pétrole font du surplace, car les investisseurs digèrent les preuves qui arrivent au compte-goutte des limitations de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP)", ont commenté les analystes de PVM.
Le département américain de l'Energie (DoE) publiera demain ses données sur les réserves des Etats-Unis le 27 janvier.
(c) AFP