Le pétrole stable mais la production américaine inquiète
Vers 11H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 55,22 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse d'un cent par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 23 cents à 52,40 dollars.
Mais les marchés restaient focalisés sur la surproduction mondiale, et sur l'effort de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), dont les membres, accompagnés d'autres producteurs, se sont engagés à limiter leur production.
"Le Brent profite des limitations de l'OPEP, mais le WTI est sous pression à cause de la hausse de la production des Etats-Unis. Les dernières données du Département américain de l'Energie (DoE) sur les extractions, publiées il y a deux semaines, faisaient état d'une hausse marquée, et la tendance pourrait être encore plus importante dans les données qui seront publiées demain", ont commenté les analystes de Commerzbank.
Les producteurs privés américains ne sont pas tenus par l'accord de l'OPEP, et la hausse des prix enclenchée par les efforts des autres producteurs ont permis de rendre rentable les coûteux forages de schiste.
La géopolitique constitue un autre motif d'inquiétude pour les marchés.
(c) AFP