Le pétrole recule, la production américaine inquiète
Vers 17H15 GMT (18H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 55,32 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 20 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 47 cents à 52,70 dollars.
"La production américaine a un cycle d'activité très court, et plusieurs signaux indiquent que la production remonte fortement récemment, ont indiqué les analystes de Natixis.
"Une reprise sans précédent des extractions américaines pourrait remettre l'équilibrage du marché à 2018", ont-ils prévenu.
L'augmentation de la production américaine est alimentée par la hausse des prix depuis que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a promis de limiter sa production en fin d'année dernière.
Parmi les signaux d'une reprise de la production américaine, le décompte établi par le groupe privé Baker Hughes des puits actifs aux Etats-Unis est en hausse depuis le début de l'année.
"Il nous semble que, vu l'absence de signaux positifs venus d'ailleurs et la hausse de la production américaine, l'OPEP devrait étendre sa promesse d'une baisse de sa production à toute l'année 2017 (contre les six premiers mois jusqu'à présent, NDLR), et surtout respecter à 100% ses engagements", ont argué les analystes de Natixis.
(c) AFP