Le pétrole stable malgré la hausse des puits actifs aux Etats-Unis
Vers 11H20 GMT (12H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 55,61 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 9 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 23 cents à 53,40 dollars.
"La décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de limiter sa production a dopé les prix depuis le 30 novembre, ce qui a ranimé la production de pétrole de schiste", a expliqué Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Alors que le marché souffre d'une surabondance de l'offre qui a fait chuter les prix, certains pays producteurs, menés par l'OPEP, se sont accordés pour limiter leurs extractions, espérant ainsi accélérer le rééquilibrage de l'offre et de la demande.
Mais les producteurs privés américains, qui ne sont pas tenus par cet accord, ont profité de la hausse des prix pour reprendre leurs extractions de plus belle.
"La hausse de la production américaine menace de saper les efforts de l'OPEP. Cependant, les échanges mondiaux se font en sourdine cette semaine, car de nombreux pays asiatiques célèbrent le Nouvel an lunaire", a rappelé Enrico Chiorando, analyste chez Love Energy.
(c) AFP