Le pétrole recule dans un marché calme
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 55,08 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,16 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 1 dollar à 52,78 dollars.
"Les prix du brut reculent ce vendredi avant la publication du nombre de puits actifs aux Etats-Unis. La semaine dernière, ils étaient monté à leur niveau de fin 2015, et une nouvelle hausse pourrait laisser penser que la production américaine suffira à défaire les efforts de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP)", a commenté Michael Hewson, analyste de CMC Markets.
Les pays du cartel et leurs partenaires se sont engagés fin 2016 à limiter leur production pour permettre au marché de se rééquilibrer, mais la hausse des prix du baril qui s'en est suivi à permis aux producteurs américains de reprendre leurs extractions de pétrole de schiste.
"Les incertitudes des investisseurs ont été renforcées par l'effet que pourrait avoir une taxation de 20% sur les importations mexicaines, une idée évoquée jeudi par l'administration de Donald Trump", ont évoqué les analystes de JBC Energy.
Cette mesure, menace du nouveau président des Etats-Unis envers le Mexique, forcerait le pays à trouver d'autres marchés pour vendre son pétrole, ce qui pourrait peser sur les prix mondiaux.
La géopolitique était également observée par les marchés.