Le pétrole recule, l'administration Donald Trump inquiète
Vers 11H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 55,72 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 52 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 34 cents à 53,44 dollars.
"Il n'y avait aucune raison convaincante pour la hausse de jeudi. Le fait que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) applique son accord de limitation de la production est une information connue, et la baisse temporaire de la production du forage du Buzzard, dans la mer du Nord, ne suffit pas à expliquer la hausse", ont expliqué les analystes de Commerzbank.
La baisse de ce vendredi était tout aussi difficile à justifier.
"Les incertitudes des investisseurs ont été renforcées par l'effet que pourrait avoir une taxation de 20% sur les importations mexicaines, une idée évoquée jeudi par l'administration de Donald Trump", ont évoqué les analystes de JBC Energy.
Cette mesure, menace du nouveau président des Etats-Unis envers le Mexique, forcerait le pays à trouver d'autres marchés pour vendre son pétrole, ce qui pourrait peser sur les prix mondiaux.
(c) AFP