Le pétrole remonte malgré la hausse des réserves américaines
Vers 17H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 56,43 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,35 dollar par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 1,23 dollar à 53,98 dollars.
"La capacité des prix du brut à remonter malgré des nouvelles négatives, qu'il s'agisse de la hausse du décompte des puits américains en activité ou de celle des réserves, montre bien que les investisseurs restent optimistes", a expliqué à l'AFP Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.
Les prix du baril ont grimpé au dessus de 50 dollars fin 2016, dopés par les promesses de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui s'est engagé à réduire la production de ses membres et de ses partenaires pour permettre aux marchés de retrouver l'équilibre.
"Une hausse substantielle de la production américaine, qui pourrait faire repartir les prix à la baisse devrait prendre plusieurs mois à se faire sentir. Pour l'instant, les marchés laissent le bénéfice du doute à l'OPEP et s'attendent à ce que les pays producteurs tiennent leurs engagements", a ajouté l'analyste.
Le week-end dernier, le comité de surveillance de l'accord s'est réuni à Vienne, et les ministres de l'Energie présents ont estimé que l'accord serait complètement respecté à partir du mois de février.
(c) AFP