USA: hausse sans surprise des stocks de pétrole brut
Lors de la semaine achevée le 20 janvier, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 2,8 millions de barils pour atteindre 488,3 millions. Les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient, de façon médiane, sur une hausse de 2,5 millions.
La hausse annoncée par le DoE est aussi semblable aux estimations publiées la veille par la fédération privée Americain Petroleum Institute (API) sur l'évolution hebdomadaire des réserves de brut.
Le DoE a aussi fait état d'un bond de 6,8 millions de barils des réserves d'essence, qui se révèle là bien supérieur à la hausse d'un million prévue par les experts de Bloomberg.
Elles affichent une hausse de 1,9% par rapport à la même période de l'année passée et se maintiennent au-dessus de limite supérieure de la fourchette moyenne à cette époque.
De leur côté, les stocks de produits distillés (fioul de chauffage, gazole...) ont enregistré une hausse de 100.000 barils, alors que les experts de Bloomberg comptaient sur un déclin d'un million.
Ils s'inscrivent en hausse de 5,4% par rapport à la même époque de l'année précédente et restent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période.
- Les raffineries ralentissent
Très surveillée par les analystes dans un contexte d'accord de baisses de production entre d'autres pays, la production américaine a monté de 17.000 barils par jour (b/j), à 8,961 millions de barils par jour (mbj).
Les réserves de brut du terminal de Cushing (Oklahoma, Sud), également scrutées de près car elles servent de référence à la cotation du pétrole à New York, ont baissé de 300.000 barils à 65,4 millions.
Toutes catégories confondues, les stocks américains pétroliers ont avancé de 8,9 millions de barils.
Les raffineries américaines ont nettement ralenti la cadence, fonctionnant à 88,3% de leurs capacités, contre 90,7% la semaine précédente.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 19,0 mbj de produits pétroliers, soit une baisse de 2,6% par rapport à la même époque de 2016.
La demande d'essence a baissé de 4,7% alors que celle de produits distillé a avancé de 1,3% sur la même période, dans les deux cas sur un an.
(c) AFP