Le pétrole recule, les extractions de schiste américaines inquiètent
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 55,17 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 32 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, cédait 50 cents à 52,72 dollars.
"Les prix du Brent brut ne descendent pas en dessous de 50 dollars grâce à l'accord de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) tandis que la production américaine de pétrole de schiste empêche les prix de repasser au dessus de 60 dollars, ce qui risquerait de faire repartir en flèche les extractions de ce type", a estimé Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Fin 2016, l'OPEP et ses partenaires, dont la Russie, se sont accordés pour limiter leur production nationale, afin de permettre au marché de retrouver l'équilibre.
Si le comité mis en place par le cartel et ses partenaires s'est félicité ce week-end des résultats de l'accord, la hausse des prix a permis aux producteurs américains de relancer leur production.
"A 55 dollars le baril, le marché intègre déjà sur l'accord appliqué par l'OPEP. Cee sont les parties non tenues par l'accord qui comptent (...) non seulement les producteurs de pétrole de schiste, mais aussi les grands groupes pétroliers", a prévenu Jasper Lawler, de London Capital Group.
(c) AFP