Le pétrole remonte et retrouve l'équilibre sur la semaine
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 55,48 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,32 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février, dont c'est le dernier jour de cotation, gagnait 1,26 dollar à 52,63 dollars.
"Les prix évitent tout juste une deuxième semaine de baisse. Une hausse plus forte que prévu des réserves de brut des Etats-Unis semble suggérer que malgré tous les efforts de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), les producteurs de pétrole de schiste américains sont déjà prêts à prendre le relai", a commenté Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
L'OPEP et ses partenaires ont annoncé fin 2016 un accord pour limiter leur production, espérant ainsi rééquilibrer le marché mondial, alors qu'une surabondance de l'offre a fait s'écrouler les cours depuis l'été 2014.
Les prix sont remontés au dessus des 50 dollars après l'annonce des limitations, ce qui permet à de nombreux producteurs américains, qui ne sont pas tenus par l'accord, de reprendre leurs coûteuses extractions de pétrole de schiste.
"La réaction des producteurs américains pourrait à nouveau déséquilibrer le marché au quatrième trimestre 2017", ont prévenu les analystes de Natixis.
"Selon les premières indications, nous nous attendons à ce que les pays tenus par l'accord tiennent leur promesse, comme ils l'avaient fait en 2009", ont-ils estimé.
Par ailleurs, Baker Hughes publiera ses données sur le nombre de puits actifs aux Etats-Unis vendredi après la clôture européenne.
(c) AFP