Le pétrole atténue ses gains, les réserves de brut en hausse aux Etats-Unis
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 54,26 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 33 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février gagnait 37 cents à 51,45 dollars.
Pour la semaine achevée le 13 janvier, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 2,3 millions de barils alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient de façon médiane sur un léger recul, de 1 million de barils.
Les stocks d'essence ont progressé de 6 millions de barils, contre une hausse de 2 millions attendue, et ceux de produits distillés ont reculé de 2 millions de barils, contre une hausse attendue de 1,5 million.
"La publication de cette semaine est plutôt neutre. En comptant tous les produits dérivés, les réserves ont reculé de 2 millions de barils, mais la hausse des réserves de brut contredit les données publiées la veille par l'API (American Petroleum Institute), ce qui a pu en décevoir certains", ont commenté les analystes de DNB Markets.
Par ailleurs, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ont publié leurs rapports mensuels respectifs, d'où il ressort que le cartel a réduit sa production dès le mois de décembre, alors que son accord ne l'engage que depuis début janvier, mais que les Etats-Unis ont augmenté leur production de pétrole de schiste.
Le comité de surveillance de l'accord, composé de membres de l'OPEP et de certains de ses partenaires, se réunira à Vienne.
(c) AFP