Le pétrole baisse, les données de l'Opep et du gouvernement américain ne rassurent pas
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 55,06 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 41 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février cédait 49 cents à 51,99 dollars.
Les prix sont remontés au dessus des 50 dollars le baril fin 2016 à la faveur d'un accord de pays producteurs mené par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et par ses partenaires.
Mais les groupes privés qui extraient du pétrole de schiste aux Etats-Unis ne sont pas tenus par cet accord, et profitent de la hausse des prix pour relancer leur production, plus coûteuse.
Selon les données du Département américain de l'Energie (DoE), la production des Etats-Unis pourrait atteindre 4,75 millions de barils par jour en février.
"La volatilité va être de mise durant tout le trimestre, et des baisses des prix sont à attendre si les investisseurs ne peuvent pas voir les baisses de production promises par les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs partenaires", a prévenu Lukman Otunuga.
Selon les données publiées par l'OPEP ce mercredi, la production des membres du cartel a reculé en décembre à 33,1 millions de barils par jour. Selon l'accord qui est entré en vigueur depuis le premier janvier, le cartel se fixe un objectif de 32,5 millions de barils par jour.
Selon un consensus d'analystes compilé par Bloomberg, les réserves américaines arrêtées au 13 janvier sont attendues en baisse de 1 million de barils pour le brut, en hausse de 2 millions de barils pour l'essence et en hausse de 1,5 million de barils pour les produits distillés.