Le pétrole stable, les producteurs américains augmentent le tempo
Vers 17H30 GMT (18H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 55,90 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 4 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février gagnait 36 cents à 52,73 dollars par rapport à la clôture de vendredi, le marché américain étant resté fermé lundi en raison d'un jour férié aux États-Unis.
Certains pays producteurs, dont des géants mondiaux comme l'Arabie Saoudite et la Russie, se sont engagés fin 2016 à réduire leur production durant les six premiers mois de 2017 pour permettre aux marchés de retrouver l'équilibre.
Le ministre de l'Energie de l'Arabie Saoudite, Khaled al-Faleh, a ainsi déclaré lundi que l'effort engagé atteindrait son objectif, et que l'accord n'aurait pas besoin d'être renouvelé.
Mais la hausse des prix que cette annonce a entraîné favorise également les producteurs américains, qui ne se sont pas engagés, et dont les extractions plus coûteuses de pétrole de schiste sont à nouveau devenues rentables.
"La production américaine atteint 9 millions de barils par jour, alors qu'elle était redescendue à 8,5 millions en juin dernier. Elle s'approche de ses niveaux de 2014", quand la surabondance de l'offre avait fait plonger les prix, a prévenu Dorian Lucas.
(c) AFP