Le pétrole en hausse avec le recul du dollar
Vers 11H20 GMT (12H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 56,63 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 77 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février gagnait 84 cents à 53,21 dollars.
"Les prix du brut n'ont toujours pas de tendance haussière en 2017, même si les propos du ministre de l'Energie saoudien a affirmé que le marché allait se rééquilibrer grâce à la limitation de la production", a affirmé Michael van Dulken, analyste chez Accendo.
L'Arabie Saoudite, premier exportateur mondial, porte le plus gros de l'effort engagé par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et par ses partenaires pour limiter leur production durant les six premiers mois de l'année et permettre au marché de retrouver l'équilibre.
Selon le ministre de l'Energie, Khaled al-Faleh, les producteurs se sont tenu à leurs engagements, et il ne sera pas nécessaire de renouveler l'accord après les six premiers mois.
"Le dollar américain, plus faible, permet également aux investisseurs de parier sur le pétrole à bas prix", a ajouté Michael van Dulken.
Le billet vert a grimpé après l'élection de Donald Trump, mais les incertitudes qui pèsent sur les marchés ont fait reculer ces dernières semaines la monnaie américaine, qui sert de référence aux prix du baril et favorise donc les investisseurs utilisant d'autres devises.
"La différence de prix entre le Brent et le WTI s'amoindrit, surtout sur les contrats à échéance plus longue, pour atteindre moins d'un dollar en décembre 2019", ont commenté les analystes de JBC.
(c) AFP