Le pétrole recule, la demande chinoise inquiète
Vers 17H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 55,66 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 34 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février cédait 44 cents à 52,57 dollars.
"Alors que les promesses de l'Arabie Saoudite et de l'Irak de réduire leur production avaient permis aux prix de s'envoler jeudi, les informations sur une surabondance de brut en Chine ont tempéré la hausse des prix à l'approche du week-end", a expliqué Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
"La demande chinoise a augmenté, mais il semblerait que les achats de grandes quantités de brut ne soient pas en ligne avec la capacité des raffineries chinoises, et il semblerait qu'il faille un certain temps pour effacer cette surabondance", a-t-il ajouté.
Alors que la demande mondiale connaît une croissance faible, les pays producteurs tentent de rééquilibrer le marché en limitant leur production.
"Le ministre de l'Energie de l'Arabie Saoudite, Khaled al-Faleh, a indiqué que le royaume produit actuellement moins de 10 millions de barils par jour, son plus bas niveau d'extraction depuis 22 mois et en deçà de son objectif de 10,06 millions de barils par jour", ont commenté les analystes de JBC Energy.
(c) AFP