Le pétrole grimpe, profitant d'un dollar faible
Vers 17H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 56,14 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,04 dollar par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février gagnait 86 cents à 53,12 dollars.
"Les prix ont brièvement reculé mercredi avec la publication des données sur les réserves américaines par le Département américain de l'Energie (DoE), avant de grimper. Certains analystes tentent de voir une bonne nouvelle dans cette publication pour justifier la hausse, avec une montée de l'activité des raffineries, mais il est difficile de voir quelque chose d'enthousiasmant dans la hausse des stocks", a écrit Olivier Jakob, de Petromatrix.
Lors de la semaine achevée le 6 janvier, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 4,1 millions de barils, les stocks d'essence ont grimpé de 5 millions de barils et les stocks de produits distillés de 8,4 millions de barils, selon les données du DoE.
"La hausse des prix du pétrole est à mettre sur le compte de la baisse du dollar, qui soutient également le prix des autres matières premières comme l'or, l'argent ou le cuivre, mais aussi de l'Arabie Saoudite, dont le ministre de l'Energie Khaled al-Faleh a déclaré à la presse que la production était passé sous les 10 millions de barils par jour", en deçà de ses objectifs fixés par l'accord de limitation de la production, a expliqué Michael Hewson, de CMC Markets.
Les producteurs de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs partenaires se sont accordés fin 2016 pour limiter leur production en 2017, une décision qui a permis aux prix de s'envoler en fin d'année dernière.
(c) AFP