Le pétrole remonte, le dollar faible mis en avant par les analystes
Vers 11H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 55,65 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 55 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février gagnait 38 cents à 52,63 dollars.
Lors de la semaine achevée le 6 janvier, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 4,1 millions de barils, les stocks d'essence ont grimpé de 5 millions de barils et les stocks de produits distillés de 8,4 millions de barils.
"Les réserves des trois produits ont connu des augmentations bien plus fortes que ce qui était attendu, mais cette mauvaise nouvelle a été compensée par l'activité soutenue des raffineries et par une solide demande", ont expliqué les analystes de Société Générale.
"La demande des raffineries a atteint des niveaux records, et la demande de brut prolonge son pic saisonnier (au moment des fêtes, ndlr) avant les opérations de maintenance prévues dans les semaines prochaines", ont-ils détaillé.
L'argument n'a pas convaincu tous les analystes.
"Les participants du marché essayent d'expliquer la hausse des prix de 3% de mardi par la baisse du dollar, la hausse de l'activité des raffineries américaines ou l'annonce par l'Arabie Saoudite d'une baisse de ses exportations vers l'Asie en février, mais parfois, les prix fluctuent sans raison", ont tranché les analystes de Commerzbank.
(c) AFP