Le pétrole recule, craintes d'une augmentation de la production mondiale
Vers 17H45 GMT (18H45 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 55,43 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,63 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février reculait de 1,57 dollar à 52,42 dollars.
"L'Iran aurait exporté plus de 13 millions de barils de pétrole qui étaient stockés dans des navires en décembre, ce qui lui permet de regagner des parts de marché et de profiter de la hausse des prix", ont rapporté les analystes de Inenco.
Le pays s'était engagé à plafonner sa production dans le cadre de l'accord de baisse de la production des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, même si l'Iran avait été exempté d'une baisse par rapport à ses extractions de novembre en raison du bas niveau de ses exportations, fortement perturbées par les sanctions internationales jusqu'en 2016.
Les Etats-Unis, dont les groupes pétroliers privés ne sont pas engagés par l'accord de l'OPEP et de ses partenaires, pourraient également profiter de la hausse des prix pour relancer leur production, qui nécessite des cours plus élevés pour être rentable.
"Le nombre de puits actifs aux Etats-Unis a encore augmenté pour la dixième semaine consécutive, avec quatre nouveaux puits actifs pour un total de 529 puits fin janvier", ont noté les analystes de Inenco.
(c) AFP