Le pétrole baisse nettement à New York, l'offre inquiète à nouveau
Vers 14H05 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, baissait de 1,12 dollar à 52,87 dollars sur le contrat pour livraison en février au New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Il faut garder à l'esprit que c'est un marché sur lequel il y a eu beaucoup de paris à la hausse", ce qui l'expose à des replis dès que le ton de l'actualité apparaît moins favorable, a mis en avant Bob Yawger, de Mizuho Securities.
En premier lieu, "on a pris connaissance de chiffres élevés sur les exportations irakiennes", notamment du terminal de Bassorah dans le Sud, a rapporté M. Yawger.
Certes, ces chiffres remontent à décembre, mais ils font craindre un manque de volonté de l'Irak, à qui les accords de l'OPEP imposent une forte baisse de production alors qu'il avait semblé traîner des pieds lors des négociations.
"Parmi les pays qui se sont engagés à réduire leur production, l'Irak pourrait être le premier à excéder ces quotas dès le début", a expliqué M. Yawger. "C'est vraiment ce qui inquiète le marché."
Les observateurs s'inquiétaient aussi des intentions de l'Iran, même s'il est exempté de réduire sa production après avoir fait son retour l'an dernier sur le marché mondial à la suite de la levée de sanctions.
"Selon des données de presse, l'Iran commence à écouler ses réserves, et aurait vendu 13 millions de barils conservés sur des navires" en décembre, ont rapporté les analystes de PVM.
Qui plus est, "c'est impossible de vérifier ces affirmations", en attendant de premières données fin janvier, ont conclu dans une note les experts de Commerzbank.
(c) AFP