Le pétrole remonte, l'Arabie Saoudite aurait limité sa production
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 57,39 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 50 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février gagnait 45 cents à 54,21 dollars.
"Les prix du pétrole avancent à tâtons, malgré des données impressionnantes sur les réserves des Etats-Unis. Les réserves de brut ont augmenté de 7 millions de barils, alors que les importations ont chuté. Les réserves de produits distillés et d'essence ont augmenté de respectivement 10 millions et 8,3 millions de barils", ont commenté les analystes de JBC Energy.
Mais les marchés sont restés focalisés sur les producteurs de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et sur leurs partenaires, qui se sont engagés à réduire leur production dès ce mois de janvier pour permettre aux marchés de se rééquilibrer.
"Selon des sources de presse, l'Arabie Saoudite a complètement appliqué son engagement, et a réduit sa production de 486.000 barils par jour. Cette nouvelle preuve que le pilier de l'OPEP (et premier exportateur mondial, NDLR) mène l'effort pour normaliser les niveaux des réserves internationales a soutenu les prix", ont commenté les analystes de PVM.
(c) AFP