Le pétrole se stabilise, les réserves de produits dérivés grimpent aux Etats-Unis
Vers 17H35 GMT (18H35 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 56,58 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 12 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février gagnait 8 cents à 53,34 dollars.
Si les réserves de brut ont reculé de 7,1 millions de barils lors de la semaine achevée le 30 décembre, alors que les analystes consultés par Bloomberg tablaient sur une baisse de seulement 2 millions, les stocks d'essence (+8,3 millions de barils) et de produits distillés (+10,1 million de barils) se sont envolées.
Cette tendance avait déjà été observable sur les chiffres de la fédération professionnelle de l'American Petroleum Institute (API), qui avait publié ses propres données mercredi.
Les réserves de brut baissent, mais dans l'ensemble, le bilan est négatif, avaient prévenu les analystes de PVM, qui prévoyaient jeudi matin une baisse des cours au cas où le DoE confirmerait la tendance.
Par ailleurs, les marchés cherchent une direction forte, alors que l'accord de limitation de la production, qui engage de nombreux producteurs membres et non-membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), soutient les cours tout en les empêchant de s'envoler.
(c) AFP