Le pétrole stagne pour la dernière séance de l'année
Vers 11H35 GMT (12H35 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 56,82 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en très légère baisse de 2 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février grappillait pour sa part 6 cents à à 53,83 dollars.
"Les investisseurs attendent que l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour limiter la production soit appliqué au début de l'année 2017", a expliqué Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Outre les pays de l'OPEP, des producteurs qui ne font pas partie du cartel, au premier rang desquels la Russie, ont promis de se joindre à cet effort qui pourrait permettre aux marchés de retrouver l'équilibre, alors que l'offre surabondante pèse sur les cours.
"Si l'idée d'une baisse de la production mondiale d'environ 1,8 million de barils par jour est alléchante, des doutes planent toujours sur la façon dont cet accord va être respecté. La volatilité sur le marché du pétrole pourrait atteindre son paroxysme en 2017 si des complications voient le jour", a prévenu Lukman Otunuga.
L'année 2016 aura déjà été une année mouvementée pour les cours. En janvier, le baril de Brent a atteint 27,10 dollars, à son plus bas depuis fin 2003, tandis que le WTI a trouvé son plus bas depuis mi-2003 en février, à 26,05 dollars.
Les cours ont ensuite grimpé pour atteindre leurs plus hauts de l'année début décembre, à 57,89 dollars pour le Brent et à 54,51 dollars pour le WTI.