Le pétrole baisse un peu après des chiffres mitigés sur les stocks US
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a cédé 29 cents à 53,77 dollars sur le contrat pour livraison en février au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord a reculé de huit cents à 56,14 dollars sur le contrat pour livraison en février, dont c'était le dernier jour comme cours de référence, à l'Intercontinental Exchange (ICE).
Le marché de l'or noir, qui a fait en début de semaine une percée au plus haut depuis la mi-2015, est largement déserté par les investisseurs, dont beaucoup attendent maintenant le début 2017 pour faire leur retour.
"C'est une semaine très calme", a reconnu Carl Larry, de Frost & Sullivan.
La seule véritable actualité pour le pétrole jeudi, les chiffres hebdomadaires du département américain de l'Energie (DoE) sur l'état des réserves et de la production aux Etats-Unis, n'a bouleversé le marché ni dans un sens ni dans l'autre.
D'un côté, les stocks de brut ont un peu augmenté la semaine dernière, mais de l'autre, les réserves d'essence et de produits distillés ont baissé.
"On peut qualifier de légèrement défavorable la hausse de 600.000 barils des réserves de brut et dire que les baisses des réserves de produits sont encourageantes par rapport à ce qui est habituel à cette saison", a commenté M. Evans.
Dans l'ensemble, "ce sont des fluctuations un peu plus modérées que ce qu'avait annoncé l'American Petroleum Institute (API)", une fédération professionnelle qui publie ses propres estimations hebdomadaires, a-t-il ajouté, ce qui peut expliquer la faible réaction du marché.
- L'OPEP attendue
Pour le reste, les investisseurs sont déjà fixés sur "le mois de janvier, quand la baisse de la production de certains pays producteurs, menée par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), doit prendre effet", a commenté Mike van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
Le cartel a redonné de l'élan au marché en fin d'année en annonçant coup sur coup deux accords, l'un en son sein et l'autre avec des pays extérieurs comme la Russie, pour organiser une baisse de l'offre.
(c) AFP