Le pétrole recule après une hausse surprise des stocks américains
Vers 17H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 56,07 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 15 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance a reculé de 35 cents à 53,71 dollars.
Selon le DoE, lors de la semaine achevée le 23 décembre, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 600.000 barils à 486,1 millions, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient de façon médiane sur une baisse de 1,5 million.
Le DoE a aussi annoncé une baisse de 1,6 million de barils des réserves d'essence, contre une hausse de un million prévue par les analystes, et un recul de 1,9 million de barils des réserves de produits distillés, quand les analystes tablaient sur une hausse de un million.
"Les inventaires des Etats-Unis donneront des indices sur la production et la consommation de pétrole aux Etats-Unis, alors que nous nous dirigeons vers le mois de janvier, quand la baisse de la production de certains pays producteurs, menée par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), doit prendre effet", a commenté Mike van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
Cet accord vise à rééquilibrer le marché du pétrole, alors que la surabondance de l'offre pèse sur les cours, mais les marchés restent vigilants sur son application.
(c) AFP