Le pétrole recule face au dollar
Vers 12H10 GMT (13H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 54,37 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 68 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 57 cents à 52,38 dollars.
"Le WTI n'a pas pu rester sur les mêmes niveaux, car la hausse des réserves de brut aux Etats-Unis a ravivé les inquiétudes sur la surproduction mondiale. La nervosité du marché du pétrole pourrait être un thème récurrent en 2017, car les investisseurs vont scruter les pays producteurs de pétrole, qui ont promis de réduire leur production de 1,76 million de barils par jour entre les pays membres et non-membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole", a résumé Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Parmi les doutes qui pèsent sur l'accord conclu fin novembre par l'OPEP et auquel d'autres pays ont adhéré, les observateurs examinent particulièrement la production de la Libye, qui a été exempté d'un gel de sa production.
La Libye, dont les extractions et les exportations ont été entravées par l'instabilité politique, produit actuellement 600.000 barils par jour, et vise à doubler ce chiffre en 2017.
"La force du dollar peut aussi pousser les investisseurs à vendre leurs barils", a prévenu Lukman Otunuga.
(c) AFP